Quand je sais que je vais au théâtre, j'ai toujours hâte à cette fameuse journée. Hâte de voir le spectacle avec tout ce que cela comporte: la prestation des comédiens, la mise en scène, le scénario, les costumes, l'attirance de la foule et bien plus encore.
Cette semaine, j'avais encore plus hâte, parce que j'allais voir La Belle et la Bête au TNM. Premièrement, pour le si beau conte que c'est, pour tous les souvenirs d'enfance qui y sont reliés et deuxièmement, parce que Bénédicte Décary y joue Belle et j'avais adoré sa prestation dans le film sur André Fortin: Dédé à travers les brumes.
Malheureusement, j'ai été déçue sur plusieurs points.
J'ai trouvé que la pièce manquait de crédibilité, sûrement à cause du scénario qui était assez poétique, et à cause de la manière dont les acteurs le récitait. Certains peuvent penser que cela donnait un beau contraste avec la modernité du conte, mais cela m'a plus agacé personnellement. Par le fait même, j'ai trouvé alors que le jeu des comédiens n'était pas à son meilleur.
Cependant, j'ai été très impressionnée par le multimédia, qui remplaçait les décors comme on les connaît. C'était brillant et très bien fait. C'est ce qui rend cette pièce spéciale et unique en son genre. Un moment multimédia qui m'a particulièrement plu est lorsque François Papineau, incarnant la Bête, se bat contre lui même, ça apporte une belle métaphore. Par contre, peut-être que trop d'efforts ont été mis dans ce multimédia et pas assez ailleurs.....
PS: si vous avez l'intention d'aller voir un véritable conte de fées en allant assister à cette pièce, détrompez-vous! C'est très contemporain et ça n'a rien à voir à l'histoire de princesse de Walt Disney. Ce fût bien transposé à la modernité de notre époque, mais encore une fois, le fait que le scénario était trop poétique et que les dialogues pas assez réalistes, nous sommes comme pris au piège entre deux époques.....
Image: [En ligne], [http://www.tnm.qc.ca/saison-2010-2011/La-Belle-et-la-Bete/La-Belle-et-la-Bete.html], consulté le dimanche 6 février 2011.
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